Juillet-août les pieds nus dans le sable, l’odeur de la wax et de la crème solaire, le bout des doigts fripé par l’eau salée. Olatua porte la naïveté d’une adolescence rythmée par l’impatience du prochain été. Celle des prisonniers de ce lieu merveilleux où les autres viennent en vacances sans jamais y rester. Olatua est un concentré de souvenirs suspendus. Les souvenirs d’une brève histoire, sans avenir mais inoubliable. Ceux d’une vague d’euphorie submergeante qui se retire en septembre, comme si rien n’avait jamais existé. Elle colle à la peau, son sillage persiste. Pourtant, il faut tourner la page. Si la candeur s’estompe à mesure des étés qui passent, Olatua permet de ne pas oublier, d’être rappelé par la vague.
